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la mère - suite

Stéphanie Adèle Vandelet (1812-1883) - contrairement à son futur mari - est marquée par une éducation scolaire qui attache une grande importance à une religiosité personnelle et même activiste.

Stéphanie A. Vandelet met au monde trois enfants, mais un de ces enfants, le petit Léon, décède à l'âge de quatre ans seulement, quelques mois avant la naissance de Léon Gustave Dehon. Dans ses mémoires, le P. Dehon écrit que sa mère éclate en larme chaque fois qu'on évoque le fils décédé, et quand Léon Gustave Dehon à l'âge de quatre ans tombe sérieusement malade, surgissent en elle de terribles angoisses. Après le rétablissement de Léon, le soin maternel augmente encore.

"C'est ma mère qui a eu sur moi la plus grande influence, et sa tombe me parle encore avec une sorte d'autorité qui me pénètre," (NQ XII, 72) se souvient en 1894 le P. Dehon. C'est de sa mère et auprès d'elle qu'il apprend la prière, avec elle il va à l'église, elle est au début de ses premiers souvenirs religieux, elle l'approche de la dévotion au Sacré-Cœur, d'une spiritualité mariale (La Salette) et de la vénération de St. Joseph. Les saints de l'enfance de sa mère (Louis de Gonzague, Stanislas Kostka) accompagnent également celle de Léon Dehon. Il décrit lui-même le genre particulier de ce processus éducatif: "...elle faisait passer quelque chose de son âme dans la mienne." (NHV I 6v)

La seule fois où Léon Dehon se voit profondément déçu par sa mère (ou au moins le rapporte), concerne sa décision vocationelle. "Ma mère sur laquelle j'avais compté tout à fait pour m'aider m'abandonna complètement. Elle était pieuse, elle me voulait pieux, mais le sacerdoce l'effrayait. Il lui semblait que je ne serais plus de la famille, que j'étais perdu pour elle." (NHV IV)

Les dernières années de sa vie, Stéphanie Adèle Vandelet est presque paralysée. Cyrille Petit, un ami de séminaire de Dehon et curé de Buironfosse, rend visite régulièrement à Mme Dehon au nom de son ami Dehon. Dans ses lettres, il rapporte comment la mère du P. Dehon se prépare à la mort. "À chacune de mes visites, je crois constater que N.-S. perfectionne cette belle âme et l'épure pour le ciel. Ici encore que de grâces découlent du divin Coeur!" (NHV XIV, 148) Le 19 mars 1883 Stéphanie Adèle Vandelet mourut à l'âge de 69 ans.

"Ma mère a été pour moi un des plus grands dons de mon Dieu et l'instrument de mille grâces. Quelle dignité de vie, quelle foi, quelle vertu, quel cœur elle avait!" (P. Dehon dans les NHV I, 3r)

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